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JANVIER 2022

DECEMBRE 2021

Bon usage du vaccin COMIRNATY

Bon usage du vaccin SPIKEVAX

Les effecteurs de la vaccination

Schéma vaccinal

OCTOBRE 2021

ImgNouveauxtests

Les soignants volontaires pour venir en renfort pour aider à la vaccination ou à la réalisation de TAG dans le cadre des structures organisées par l’ARS peuvent se faire connaitre via la plateforme renfort RH :
https://renfortrh.solidarites-sante.gouv.fr/

MAI 2021

Campagne de commande des vaccins AstraZeneca et Janssen

Voir le DGS Urgent

Attestation de vaccination Covid 19

ImgAttestation-vaccinatio

DATES ANTERIEURES

Liste des publics prioritaires

Les effecteurs de la vaccination

Réunion professionnels santé de ville

Vous partagez le foyer d’une personne positive à la Covid-19 mais votre test est négatif ? Vous avez peut-être fait votre test trop tôt ! MesConseilsCovid.fr vous aide à identifier la période d’isolement et le bon moment pour (re)faire le test.

Les recommandations pour la réalisation du dépistage par tests antigéniques par les professionnels de santé libéraux ont été actualisées le 08/02/2021.

Elles intègrent notamment le renforcement spécifiques prévu sur les variantes. Vous trouverez en pièce jointe la dernière version du document.  Des recommandations régionales sont également déclinées pour accompagner les collectivités et les entreprises qui organiseraient une opération de dépistages.

Toutes les informations et les liens relatives à cette thématique sont disponibles sur notre site internet à l’adresse suivante :

https://www.paca.ars.sante.fr/deploiement-des-tests-antigeniques

Par ailleurs, les conditions d’utilisation des tests de détection du SRAS CoV2 ont également été actualisées. Elles sont disponibles ici sur notre site :

https://www.paca.ars.sante.fr/conditions-dutilisation-des-tests-de-depistage-sars-cov-2

Compte-tenu de la progression de la diffusion des variantes d’intérêt du SARS-CoV2, soit les variantes 20I/501Y.V1 (dite « britannique »), 20H/501Y.V2 (dite « sud-africaine ») ou 20J/501Y.V3 (dite « brésilienne ») sur le territoire national, des mesures complémentaires sont mises en œuvre. Un renforcement spécifique est prévu sur les variantes d’intérêt 20H/501Y.V2 et 20J/501Y.V3 dont la circulation est aujourd’hui minoritaire mais qui présentent un risque d’échappement immunitaire et vaccinal.
Vous pourrez retrouver l’ensemble des éléments de cette stratégie renforcée de lutte contre les variantes d’intérêt du SARS-CoV2 utiles à votre pratique dans une fiche disponible au lien suivant : https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/fiche-lbm_vdef1.pdf

1/ TESTER – La stratégie de criblage des variantes d’intérêt est généralisée :
– Dispositions pour les trois variantes d’intérêt
Tout test, TAG ou PCR, donnant lieu à un résultat positif doit désormais obligatoirement faire l’objet d’une RT-PCR de criblage en seconde intention, réalisée dans un délai de 36H maximum, afin de déterminer s’il s’agit d’une contamination par une variante d’intérêt.
Les laboratoires réalisant les tests de criblage doivent en transmettre les résultats aux laboratoires ayant réalisé le test de première intention, qui ont la responsabilité de signaler à la personne contaminée qu’il s’agit d’une contamination par une variante d’intérêt, et laquelle. Par ailleurs, cette information sera ensuite confirmée par le traceur de l’Assurance maladie en charge du contact-tracing.
Dans le cadre de la stratégie de criblage actuelle, il est demandé de n’utiliser, en seconde intention, que les kits RT-PCR ayant deux cibles dont au moins la mutation N501Y, commune aux 3 variantes d’intérêt actuellement circulantes, et permettant de distinguer la variante 20I/501Y.V1 d’une part et les variantes 20H/501Y.V2 et 20J/501Y.V3 d’autre part.
La liste des kits RT-PCR de criblage pouvant désormais être utilisés est disponible sur le site du MSS au lien suivi.
Des travaux sont en cours pour permettre l’utilisation et la généralisation de ces kits en première intention pour le diagnostic primaire. Par ailleurs, le ministère a pour objectif d’encourager le développement de kits ciblant de nouvelles variantes d’intérêt potentielles, et en premier lieu la mutation 484K, responsable du risque d’échappement immunitaire, qui seront déployés et généralisés dès qu’ils seront disponibles.
Le dispositif de recherche des variantes d’intérêt est étendu aux tests antigéniques rapides. Ceux-ci doivent conserver toute leur place dans la stratégie de lutte contre l’épidémie, selon les indications actuellement en vigueur. Les tests antigéniques avec un résultat positif doivent désormais faire l’objet d’un second prélèvement, en vue d’une RT-PCR de criblage, afin de rechercher les mutations spécifiques des variantes d’intérêt. Lorsque ce second prélèvement peut être réalisé dans le même temps, celui-ci doit être privilégié, dans le cadre d’un conventionnement entre acteurs. Dans le cas contraire, le patient doit être adressé à un laboratoire de biologie médicale pour la réaliser ou bénéficier d’un prélèvement réalisé à domicile par un professionnel de santé.
La recommandation de renvoyer vers une RT-PCR les personnes de retour de voyage, ou en lien avec une personne ayant voyagé récemment, ou vivant dans une zone où une augmentation brusque de l’incidence est observée, se présentant pour la réalisation d’un test antigénique rapide, reste en vigueur.

2/ ALERTER – la recherche de chaines de transmission supplémentaires autour des cas de variantes d’intérêt est renforcée :

– Dispositions pour les trois variantes d’intérêt
Les opérations de tracing et d’isolement continuent d’être déclenchées dès la réception du résultat du test, PCR ou TAG, de première intention sans attendre les résultats de la RT-PCR de criblage. Les dispositions de renforcement lors d’une contamination par variante décrites infra sont déclenchées lors de la réception du résultat de la RT-PCR de criblage, sans attendre une confirmation par un éventuel séquençage. La priorité demeure l’isolement sans délai des cas et le déclenchement rapide de leurs contacts.
Il convient de sensibiliser le patient porteur d’une variante d’intérêt au risque de contagiosité accrue et à l’importance d’un respect particulièrement strict de l’isolement et des gestes barrière.
Pour rappel, dans le cadre du tracing de niveau 2 et des investigations de niveau 3 autour de ces cas, il sera également demandé à l’ensemble des contacts à risque identifiés autour des porteurs de variantes d’intérêt de prévenir eux-mêmes (contact-warning) les personnes avec qui elles ont été en contact à risque depuis leur dernière exposition à risque avec le cas index (contacts de seconde génération). Pour celles-ci les recommandations suivantes seront proposées :

– Renforcer l’application des mesures barrières et notamment le port du masque grand public filtration supérieure à 90% ou du masque chirurgical en présence d’autres personnes ;
– Télétravailler dès lors que cela est possible ;
– Réduire volontairement ses contacts sociaux durant les 7 jours suivant ;
– Réaliser un test diagnostic sans délai au 1er symptôme.
Les personnes contact reçoivent un SMS ou un mail les orientant sur le site de l’Assurance maladie qui leur est dédié (https://declare.ameli.fr/sms/) et qui intègre des consignes spécifiques.
– Dispositions renforcées pour les variantes 20H/501Y.V2 et 20J/501Y.V3
Les contacts à risque des personnes porteuses d’une variante 20H/501Y.V2 ou 20J/501Y.V3 doivent bénéficier d’un test PCR, à J0 (dès son identification), afin de démarrer sans délai les opérations de contact-tracing s’il est positif. En cas de résultat positif, le criblage par une RT-PCR de seconde intention est réalisé. Une attention particulière devra être apportée, en cas de test négatif, à l’importance de bien respecter la période de quarantaine de 7 jours depuis le dernier contact à risque et sur la nécessité de réaliser un test RT-PCR à J7, à l’issue de cette période.

3/ PROTEGER – Le suivi du respect de l’isolement des personnes porteuses d’une variante d’intérêt est intensifié :
– Dispositions pour les trois variantes d’intérêt
La mise en œuvre d’un isolement précoce et bien respecté pour les personnes porteuses d’une variante d’intérêt est une priorité.
Pour rappel, les personnes (cas confirmé et personnes contact à risque) suspectées d’avoir fait l’objet d’une contamination par une variante et les personnes dont la contamination par une variante a été confirmée font l’objet d’un suivi renforcé (isolement/quarantaine) :
o Les visites à domicile réalisées par des IDEL sont programmées et proposées systématiquement ;
o Lors de la prise de contact par la CPAM, les personnes concernées dont la situation personnelle laisse présager un fort risque de propagation (personnes vivant en famille, notamment avec des proches à risque, etc.) se voient systématiquement proposer une offre spécifique d’hébergement via les CTAI.

– Dispositions renforcées pour les variantes 20H/501Y.V2 et 20J/501Y.V3 :
Pour les variantes d’intérêt 20H/501Y.V2 et 20J/501Y.V3, la durée d’isolement est portée à 10 jours.
Du fait de la contagiosité accrue de ces deux variantes, un test de sortie d’isolement doit être systématiquement réalisé pour les personnes qui en sont porteuses.
Après 10 jours pour les contaminations par une variante d’intérêt 20H/501Y.V2 ou 20J/501Y.V3, et en l’absence de fièvre depuis plus de 48h pour les patients zéro symptomatiques, la levée de l’isolement est désormais conditionnée pour les cas confirmés à l’obtention d’un résultat de test négatif. Si le test revient positif, l’isolement est prolongé de 7 jours après ce résultat.
Dans les cas de contamination confirmée par une de ces deux variantes, une deuxième visite infirmière sera programmée, notamment pour réaliser le test prévu pour autoriser la sortie de l’isolement.
– Dispositions relatives à l’Education nationale
Pour les variantes d’intérêt 20H/501Y.V2 et 20J/501Y.V3, la fermeture de la classe est automatiquement prononcée, suite à une investigation de niveau 3 à la main de l’ARS, et l’ensemble des élèves – ainsi que le ou les professeurs testés et les cas contacts identifiés à J0 et J+7 par RT-PCR, si l’un des cas suivants est confirmé :
· 1 enfant COVID+ contaminé par une des deux variantes d’intérêt ;
· 1 enfant cas-contact d’un parent ou membre de la fratrie contaminé par une des deux variantes d’intérêt.

La campagne de vaccination s’organise sur le territoire du Pays de Grasse en lien avec les professionnels de santé libéraux et le Centre Hospitalier de Grasse.
La Ville de Grasse ouvrira son centre de vaccination au sein du Palais des Congrès à partir du lundi 25 janvier.
La vaccination se fera uniquement sur rendez-vous via une plateforme téléphonique dédiée.
Les publics éligibles désignés par l’Etat [personnes âgées de plus de 75 ans ou atteintes de pathologies à très haut risque]
peuvent :
– soit se rapprocher de leur médecin traitant pour effectuer au préalable la consultation pré-vaccinale
– soit réaliser la consultation pré-vaccinale le jour de la vaccination avec le médecin présent sur site
Pour se préinscrire, les personnes doivent contacter la plateforme téléphonique communale au 04.97.05.51.19, ouverte du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 – de 13h15 à 17h.
Afin de faciliter l’accès au centre de vaccination, le stationnement sera autorisé et gratuit sur l’esplanade du Cours Honoré Cresp.

INFORMATION : Centre de vaccination de Grasse – Palais des Congrès

[Comment prendre rendez-vous pour me faire vacciner à Grasse ? ]
Je fais partie des publics prioritaires définis par l’Etat et je suis volontaire pour me faire vacciner.
Étape facultative : Je consulte mon médecin traitant pour effectuer la consultation pré-vaccinale
Étape 1 : J’appelle la plateforme téléphonique communale pour me faire préenregistrer (téléphone : 04.97.05.51.19, accessible du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 – de 13h15 à 17h)
Étape 2 : Le centre de vaccination me recontacte pour me donner le jour et l’heure de la vaccination.
Étape 3 : Je me rends au centre de vaccination muni(e) d’une pièce d’identité, de ma carte vitale et de mon attestation médicale (dans le cas où j’ai effectué la consultation pré-vaccinale chez mon médecin traitant).
Afin de faciliter l’accès au centre de vaccination, le stationnement sera autorisé et gratuit sur l’esplanade du Cours Honoré Cresp.

Sarah FIlali
Médecin généraliste
Présidente CPTS du Pays de Grasse

Voir le site internet de la CPTS

Depuis la mise en place de Centre de vaccination dédiés à la vaccination Covid vous êtes nombreux à nous interroger sur la position de l’ordre des Pharmaciens quant à la capacité d’intervention des pharmaciens d’officine dans ces centres.

A ce jour deux protocoles existent dans le cadre de la distribution des vaccins Comirnaty (Pfizer) et Moderna :

– Un flux A partant de plateformes de pharma-logisticiens alimentant directement les officines référentes d’EHPAD ou les PUI des établissements
– Un flux B qui passe par 100 établissements de santé et qui alimente les établissements qu’ils approvisionnent habituellement et ceux de leur périmètre étendu. Il a été décidé que les centres de vaccination seraient desservis prioritairement par ce flux.

Les pharmaciens d’officine ont été mobilisés d’entrée sur le flux A. Ils sont amenés à desservir et dispenser les vaccins de Pfizer selon un protocole de commande au moyen du portail Pharma-SI. Ceprotocole intègre les dates de livraisons ainsi que la traçabilité des produits et de la mise à disposition des doses à l’EHPAD. Cela fait du Pharmacien d’officine un acteur responsable, confortant son rôle de proximité dans le périmètre de ses missions. Il est par ailleurs rémunéré pour cette action.

Concernant les Centre de vaccinations, le Guide Protocolaire ne prévoit à aucun moment une intervention du pharmacien d’officine dans le fonctionnement de ces centres. L’Ordre, au même titre que les autres représentants de la profession n’ont jamais été sollicité en ce sens.

Nous avons indiqué clairement notre disponibilité pour élargir notre spectre d’intervention au service de la population. Le pharmacien d’officine, au regard de ses compétences, de son professionnalisme, de sa relation particulière avec la population ne doit pas être considéré uniquement comme un logisticien mais aussi comme un véritable professionnel de Santé impliqué dans la stratégie vaccinale notamment en pratiquant l’acte de vaccination.

A ce jour, aucun cadre réglementaire ne prévoyant l’intervention du pharmacien d’officine au sein des centres de vaccination, nous ne pouvons assumer une quelconque responsabilité sans aucun risque. Ni le centre, ni nos assurances ne prendrait en charge un éventuel souci qui pourrait se rencontrer dans la gestion des vaccinations réalisées.

Si les Centres sont approvisionnés de la même façon que nos EHPAD référents nous pourrions prolonger notre mission par la livraison et, éventuellement, l’organisation de la maintenance des stocks dans de bonnes conditions de ces centres que nous livrerions. La réalisation de l’acte vaccinal serait une extension immédiate de cette mission.

Il se trouve que le décret rectificatif du 15 janvier, modifiant les décrets du 16 octobre vient paradoxalement de supprimer la possibilité pour les centres d’être approvisionnés par les pharmaciens d’officine. ( article 55-1, VIII bis)

Donc, en l’absence d’une quelconque relation avec les produits livrés, il serait anormal que le pharmacien y engage sa responsabilité.

Au regard de cette carence réglementaire, il nous a paru important, avec Carine Wolf, Présidente du Conseil National, de solliciter la « task force » vaccination covid et le cabinet du Ministre afin de répondre à nos questions (courrier ci-dessous envoyé ce jour)

En attendant, le pharmacien d’officine ne doit pas engager sa responsabilité ou celle d’un de ses adjoints sans que les protocoles officiels leur assure cette légitimité et cette protection juridique. Il serait également inopportun qu’un pharmacien d’officine délaisse son exercice quotidien indispensable actuellement pour se consacrer sans aucune assurance à la responsabilité de la gestion des flux de vaccins dans ces centres.

Je vous invite comme d’habitude à consulter régulièrement le site de l’Ordre et l’application Ordre Pharma afin de suivre au jour le jour l’actualité que nous mettons à votre disposition.

1. Rappel du contexte :

L’approvisionnement des EHPAD / USLD en vaccins Covid est sur le point de débuter.
Un certain nombre d’officines ont été sollicitées par les ARS et/ou les EHPAD / USLD pour réceptionner les vaccins Covid expédiés par Santé Publique France (SpF) en vue de leur livraison finale aux établissements destinataires.
Les premières livraisons interviendront à compter du lundi 11 janvier pour certaines officines tests des régions Normandie, Grand-Est, PACA, Occitanie.
L’ensemble des autres régions commenceront à être desservies à compter du 18 janvier.
Chaque établissement et chaque officine a été averti de sa date de livraison en vaccins par leur ARS.
Les équipements annexes (par exemple : aiguilles, seringues) seront livrés en amont des vaccins.

2. Objectif du présent test de fiabilité des flux :

Compte-tenu de l’importance de la campagne de vaccination et des caractéristiques du vaccin Pfizer, de nombreux tests de fiabilité ont été réalisés sur les différents maillons de la chaîne logistique.
Le présent test vise à valider l’appariement du couple officine / EHPAD, pour s’assurer que les officines qui seront livrées en vaccins sont bien en lien avec les EHPAD / USLD qu’elles sont supposées desservir.

3. Nature du test : réalisation d’une commande « à zéro » entre le samedi 9 janvier et le lundi 11 janvier à 20h

Ce test consiste à saisir sur le portail de télédéclaration une première commande « à zéro » (aucune quantité autre que 0) pour bien identifier les EHPAD et USLD que vous allez approvisionner en vaccins.
Il concerne toutes les officines impliquées dans la desserte d’au moins un EHPAD / USLD.
Pour cela, il est demandé aux pharmacies concernées de bien vouloir se connecter au portail de télédéclaration des pharmacies(https://declarations-pharmacie.ars.sante.fr/) entre le samedi 9 janvier et le lundi 11 janvier à 20h.
Une fois sur le formulaire, vous pourrez sélectionner les EHPAD ou USLD qui vous concernent, les commandes en nombre de doses devant rester à 0 puisque cette information vous sera demandée plus tard en fonction du calendrier de livraison.
Cette procédure est très simple et ne vous prendra que quelques minutes de votre temps. Elle vous permettra par ailleurs de vous familiariser avec l’outil de commande.
Vous serez en effet invités ultérieurement, 5 jours avant le jour fixé pour la livraison de votre (vos) EHPAD / USLD, à saisir sur ce même portail les quantités réelles attendues par votre (vos) EHPAD / USLD.

Vous retrouverez le présent message sur le site du ministère.

Je vous remercie très sincèrement pour votre engagement et votre mobilisation face à cette épidémie.
Pr. Jérôme Salomon
Directeur général de la santé

Face à l’épidémie du Covid-19, les pouvoirs publics ont décidé d’accélérer la campagne de vaccination pour protéger les publics les plus exposés et les plus à risque conformément aux recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS). A ce jour, la campagne de vaccination cible :

– Les personnes en Ehpad ou USLD et le personnel exerçant au sein de ces établissements et âgé de 50 ans et plus ou présentant une ou plusieurs comorbidité(s).
– Les professionnels de santé (des établissements de santé ou libéraux), âgés de 50 ans et plus ou présentant une ou plusieurs comorbidité(s),

La campagne de vaccination repose sur trois grands principes : le libre choix, la gratuité et la sécurité.

Rôle du pharmacien dans la phase actuelle de vaccination avec le vaccin de Pfizer

Votre rôle, en tant que pharmacien, est essentiel.

En effet, chaque Ehpad désignera une pharmacie référente qui devra organiser la commande de vaccins via le portail de télédéclaration. Les besoins en vaccins de chaque Ehpad doivent être saisis dans le portail de télédéclaration à J-5 (hors dimanche) de la date de livraison programmée.

Les pharmacies référentes recevront les vaccins destinés à la vaccination des résidents en Ehpad ainsi que le matériel d’injection et le solvant destiné à la reconstitution des vaccins Pfizer. Elles devront en assurer le stockage, si nécessaire, dans une enceinte réfrigérée.

Puis elles assureront la remise des doses de vaccins aux Ehpad, par livraison sur site ou par retrait à l’officine par un représentant de l’établissement.

La livraison doit intervenir le plus rapidement possible après réception des vaccins dans le respect des durées et conditions de conservation précisées dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) du vaccin. Elle doit s’accompagner de la délivrance de kits d’injection, autant que de vaccins.

Lors de la livraison à l’Ehpad, la pharmacie référente doit s’assurer des bonnes conditions de stockage des vaccins dans l’établissement. Le stockage doit être immédiat dans le réfrigérateur de l’Ehpad disposant d’un système de surveillance de la température.

Le retour des boites et des eutectiques vers l’officine est organisé par l’Ehpad. C’est en revanche à l’officine de les transmettre au dépositaire.

Vous trouverez via ce lien les fiches techniques sur la vaccination, à destination des pharmaciens, ainsi qu’un focus sur les missions et responsabilités des pharmaciens intervenant dans les flux logistiques.

Rémunération des pharmaciens pour cette première phase de vaccination

Pour chaque livraison, la pharmacie référente sera rémunérée par un forfait tout compris de 70 euros.

Ce forfait comprend :

– la commande au dépositaire : le versement de la rémunération forfaitaire est soumis au renseignement du portail de télédéclaration ;
– la réception de la commande livrée par les dépositaires aux pharmacies ;
– la vérification de la concordance entre le bon de commande et le bon de livraison ;
– la validation de la température enregistrée grâce au dispositif de surveillance de la température qui mesure la température en continu pendant l’expédition ;
– le renseignement de la fiche suiveuse papier (ou tout autre document permettant la collecte et le stockage de toutes les informations prévues dans cette fiche). Cette fiche doit être transmise à l’Ehpad pour remplissage et signature de sa part, puis stockée à la pharmacie afin de pouvoir être mise à la disposition des pouvoirs publics à tout moment ;
– la livraison du vaccin et des kits d’injection (aiguille et solvant) aux Ehpad dont elle est référente.

Le pharmacien d’officine doit ensuite saisir, le jour même, toutes les données dans la fiche suiveuse Excel et l’envoyer à Santé publique France à l’adresse suivante : fichesuivi-covid19@santepubliquefrance.fr.

Modalités de facturation

La rémunération forfaitaire de 70 euros pour la réalisation d’une livraison s’effectuera via la facturation à l’Assurance Maladie d’un code prestation « KGP » avec une prise en charge à 100%.
Le code acte KGP est mis en oeuvre dans le système de facturation SESAM-Vitale via la Fiche Réglementaire FR 218.

Pour la facturation, vous devez :
– renseigner le NIR anonyme spécifique 1 55 55 55 CCC 025 (dans lequel CCC correspond au numéro de la caisse de rattachement de l’officine) ainsi que la date de naissance 31/12/1955 ;
– renseigner en tant que prescripteur le n° FINESS de l’Ehpad concerné par la livraison.

Il conviendra de transmettre via SCOR le scan (format PDF) du bordereau complété (https://www.ameli.fr/content/bordereau-de-facturation-de-la-livraison-des-vaccins-covid-19-par-les-pharmacies-aux-ehpad) avec en code nature de pièce justificative « AUTP» (PJ non prévue – Autre).

La facturation est effectuée pour chaque Ehpad après les cycles de livraison correspondants à la première injection et au rappel 21 jours après. Cette facturation devra être réalisée à partir de mi-février.

Le gouvernement a présenté hier son plan d’accélération de la vaccination contre le Covid-19. Pour la première fois, le Premier ministre Jean Castex a cité les pharmaciens parmi les professionnels de santé à impliquer, lors de la 2e phase, pour le déploiement de la stratégie vaccinale dans les territoires.

Agacé par les critiques sur la lenteur du démarrage de la campagne de vaccination contre le Covid-19 en France, le gouvernement l’a expliqué par les caractéristiques propres à la priorisation décidée sur le territoire et aux mesures mises en place pour s’assurer du consentement éclairé de personnes âgées dépendantes en établissement. Conscient néanmoins de la nécessité d’accélérer le rythme de la vaccination, il autorise depuis lundi la vaccination des aides à domicile, pompiers et soignants de 50 ans et plus et avance le début de la 2e phase, avec la vaccination des personnes de 75 ans et plus, au lundi 18 janvier, avec une procédure simplifiée.

Pour faciliter la vaccination, un centre de vaccination par département est désormais en place, soit 100 centres sur toute la France. Un effectif qui passera à 300 dès lundi et à 600 progressivement d’ici à la fin du mois de janvier, soit 6 centres par département en moyenne. L’ensemble de ces centres sera approvisionné en vaccins par les pharmacies d’officine et hospitalières, selon un décret paru ce matin au « Journal officiel ».

Mais les pharmaciens ne seront pas cantonnés à ce rôle de fournisseur. Le Premier ministre, Jean Castex, a expliqué que le déploiement de la stratégie vaccinale dans les territoires va être piloté par les préfets de départements et les délégués territoriaux des ARS qui impliqueront « un maximum de professionnels de santé dans le cadre de structures existantes, des médecins, infirmiers et pharmaciens, que ceux-ci soient libéraux ou en établissement, avec la mobilisation possible des retraités (…) Les organisations pourront varier selon les territoires ».

De son côté, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a précisé que, dès lors que la phase de vaccination des plus de 75 ans commencera, l’injection pourra être réalisée par « un médecin, un infirmier ou tout autre soignant habilité à le faire », sans pour autant citer le pharmacien. Il ajoute cependant que, pour la phase suivante qui intégrera la vaccination des 65 ans et plus, il compte sur l’arrivée de nouveaux vaccins présentant moins de contraintes d’ici au mois de mars. Dès lors, les Français pourront se faire vacciner « directement en ville auprès de (leurs) soignants ». S’il ne prononce pas le mot « pharmacien », Olivier Véran cite à son tour – après le Président de la République mardi dernier – l’exemple de la vaccination grippale, une campagne à laquelle l’officine est désormais pleinement associée.

Madame, Monsieur,
Chère consoeur, cher confrère,

Face à l’épidémie du Covid-19, les pouvoirs publics ont décidé d’accélérer la campagne de vaccination pour protéger les publics les plus exposés et les plus à risque. La Haute Autorité de santé (HAS) a identifié, les professionnels de santé de 50 ans et plus ou présentant une ou plusieurs comorbidité(s)*, comme étant prioritaires pour la vaccination.

C’est pourquoi, si vous-même ou l’un de vos collaborateurs êtes concernés, vous pouvez vous faire vacciner, dès à présent.

Pour en savoir plus et retrouver la liste des centres de vaccination près de chez vous, rendez-vous sur le site https://sante.fr ou sur ameli.fr dans votre espace professionnel et cliquez sur l’article dans le carrousel.

Je vous remercie très sincèrement pour votre engagement et votre mobilisation face à cette épidémie.

Dr Dominique Martin
Médecin-conseil national de l’Assurance Maladie

*Comorbidités identifiées par la HAS comme à risque avéré d’hospitalisations ou de décès (HAS, 27/11/2020 – Stratégie de vaccination contre le Sars-Cov-2 – Recommandations préliminaires sur la stratégie de priorisation des populations à vacciner) :
– l’obésité (IMC >30), particulièrement chez les plus jeunes,
– la BPCO et l’insuffisance respiratoire,
– l’hypertension artérielle compliquée,
– l’insuffisance cardiaque,
– le diabète (de type 1 et de type 2),
– l’insuffisance rénale chronique,
– les cancers et maladies hématologiques malignes actifs et de moins de 3 ans,
– le fait d’avoir une transplantation d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques,
En complément la HAS identifie la trisomie 21, comme comorbidité à risque.
Toutes les comorbidités n’ont pas le même poids. Le cumul de ces comorbidités est également à risque.

Déploiement des tests antigéniques en ville
Saisie dans SI DEP, accompagnement par l’AM, mise à jour des recommandations régionales

Lors du précédent déconfinement et au cours de l’été les rassemblements familiaux ont été une source importante de contamination et d’accélération de la circulation du virus. A cet égard, les fêtes de fin d’année constituent une situation à risque particulièrement élevée de contamination dans la sphère privée.

Selon un récent sondage, 32% des Français interrogés envisagent de réaliser un test Covid-19 avant les fêtes d’année, et notamment la semaine précédant Noël (entre le 19 et le 24/12).

Dans ce contexte et dans le cadre de la stratégie sanitaire « Tester – Alerter – Protéger », les pharmaciens d’officine sont un maillon important pour la délivrance de tests antigéniques aux professionnels de santé impliqués et aussi pour la réalisation de tests au sein des officines en offrant ainsi au grand public de nombreux points de dépistage.

Afin d’anticiper et sécuriser l’approvisionnement en tests antigéniques de mi-décembre à début janvier, il est nécessaire que les officines de pharmacie proposant la réalisation des tests antigéniques disposent dès le 14/12 d’un stock important de tests afin de répondre à la forte demande à venir. Pour cela, il est important que les commandes soient passées dès à présent, soit directement auprès des fournisseurs de tests antigéniques, soit auprès des grossistes répartiteurs, pour disposer d’un stock important de tests en prévision de cette période de fin d’année.

Une attention particulière devra être portée aux messages accompagnant la remise d’un résultat négatif afin d’éviter les effets de fausse réassurance : le maintien des gestes barrières et de la distanciation reste indispensable, même avec un test négatif.

Les médecins, infirmiers, sages-femmes, chirurgiens-dentistes et masseurs-kinésithérapeutes vont être destinataires d’une information actualisée concernant l’approvisionnement auprès de leur pharmacie d’officine sans avance de frais. Les pharmaciens factureront ainsi directement à l’Assurance maladie cette délivrance en mentionnant les coordonnées du professionnel ayant reçu cette dotation. La délivrance des tests doit se faire sans déconditionnement dans les limites quotidiennes suivantes : une boîte par professionnel et par jour lorsque la boite contient plus de 15 tests et 2 boites si elle en contient moins de 15.

La liste des dispositifs de tests antigéniques répondant aux critères de l’arrêté du 10 juillet 2020 modifié est publiée et mise à jour quotidiennement sur le site du ministère : https://covid-19.sante.gouv.fr/tests
Il est rappelé que seuls les dispositifs inscrits sur cette liste peuvent être utilisés sur le territoire national. Il est demandé aux utilisateurs et acheteurs potentiels de vérifier que le test figure sur cette liste (nom du dispositif, nom du fabricant et nom du distributeur le cas échéant). Par ailleurs et pour rappel, seuls les prélèvements naso-pharyngés des tests antigéniques sont autorisés.

La plate-forme numérique Santé.fr informant le grand public de l’offre de tous les points de dépistage de la Covid-19 sur le territoire national intègre dorénavant celle des professionnels de santé libéraux participants.

Nous vous remercions d’avance de votre collaboration active

Katia Julienne 
Directrice générale de l’offre de soins

Pr. Jérôme Salomon
Directeur Général de la Santé

L’arrivée sur le marché des tests rapides antigéniques permet de compléter la stratégie de diagnostic et de dépistage virologiques qui reposait jusqu’ici uniquement sur les tests RT-PCR.
Le déploiement des tests rapides antigéniques repose sur votre implication.
En effet, l’arrêté du 10 juillet 2020 modifié :

  • autorise les médecins, les pharmaciens d’officine et les infirmiers à réaliser de tels tests dans le cadre d’un diagnostic individuel ;
  • précise que les médecins, pharmaciens et infirmiers peuvent participer à des opérations de dépistage collectif (aéroports, personnels des EHPAD, etc) ;
  • fixe la valorisation forfaitaire de ces tests, permet leur réalisation dans tout lieu autre que ceux dans lesquels vous exercez habituellement à condition qu’ils présentent des garanties suffisantes de qualité et de sécurité sanitaire, ainsi que le travail en inter-professionnalité.

Cet exercice délocalisé doit faire l’objet d’une déclaration préalable au représentant de l’Etat dans le département conformément au modèle figurant en annexe du présent message.

Les prélèvements nasopharyngés sont réalisables par vos trois professions sans ordonnance.

La doctrine d’utilisation, fixée par l’arrêté du 10 juillet 2020 modifié, ouvre la possibilité de réaliser ces tests pour :
 Les personnes symptomatiques :
Le test de détection antigénique du SARS-CoV2 sous sa forme TROD ou TDR est prioritairement réservé aux personnes symptomatiques et doit être utilisé dans un délai inférieur ou égal à quatre jours après l’apparition des symptômes (≤4 jours). Dans les autres cas, le test de détection du génome viral par RT-PCR ou RT-LAMP doit être privilégié en première intention.
Les tests antigéniques rapides peuvent être réalisés au profit de l’ensemble des personnes symptomatiques, quel que soit leur profil :
– En cas de résultat positif : aucune confirmation RT-PCR n’est requise, quel que soit le profil du patient.
– En cas de résultat négatif :
o Pour les personnes symptomatiques âgées de 65 ans ou plus et celles présentant au moins un facteur de risque tel que défini par le HCSP, il est fortement recommandé de consulter un médecin et de réaliser un test RT-PCR de confirmation ;
o Pour les autres, la confirmation par un test RT-PCR ou RT-LAMP est laissée à l’appréciation du médecin sur le fondement de son évaluation clinique.
Les personnes asymptomatiques :
Lorsque vous l’estimez nécessaire dans le cadre d’un diagnostic, les tests antigéniques peuvent être utilisés pour des personnes asymptomatiques, à l’exclusion des personnes contacts et des personnes identifiées au sein d’un cluster.
Si les médecins, pharmaciens et infirmiers sont habilités à réaliser des tests antigéniques rapides aussi bien au profit de personnes symptomatiques qu’au profit de personnes asymptomatiques, la priorité doit néanmoins être donnée aux personnes symptomatiques. Le respect de cette priorisation est indispensable pour un déploiement réussi.
Vous pouvez être appuyés par les professionnels autorisés à réaliser des prélèvements nasopharyngés, qui sont alors placés sous votre responsabilité (NB : la liste des professions habilitées à réaliser les prélèvements a été élargie par arrêté ministériel du 17 octobre 2020).
La réalisation de ces tests doit se faire conformément à un protocole respectant les conditions minimales mentionnées en annexe à l’article 26-1 de l’arrêté du 10 juillet 2020 modifié.
Vous devez remettre au patient un compte-rendu de résultat écrit (l’Assurance Maladie a élaboré un CR type, qu’elle vous a transmis).
En présence d’un résultat positif, une orientation du patient vers son médecin traitant doit être réalisée et l’isolement doit être immédiat. Une confirmation par test RT-PCR n’est pas nécessaire.

Si le résultat est négatif, une confirmation RT-PCR n’est pas nécessaire hormis pour les personnes symptomatiques de 65 ans ou plus et celles à risque de forme grave. Il conviendra d’indiquer aux patients l’importance de respecter les gestes barrières et de se faire tester en cas d’apparition de symptômes compatibles avec la Covid-19. Une très grande pédagogie est nécessaire pour limiter au maximum le sentiment de fausse réassurance chez les patients compte tenu du risque de faux négatifs.
En conclusion, un test antigénique positif permet de détecter précocement des cas et ainsi éviter des contaminations grâce à l’isolement. Un test antigénique « négatif » ne doit pas être interprété comme le signe d’une absence certaine de contamination : il doit être rendu avec les précautions qui s’imposent, en invitant les personnes dépistées à faire preuve de la plus grande prudence.
S’agissant de la communication des résultats, vous devrez saisir les résultats des tests (positifs et négatifs) via un portail web “SI-DEP IV” depuis le 16 novembre. Cette saisie est nécessaire afin d’assurer un suivi de la situation épidémique, de la circulation du virus au niveau national et d’initier le contact-tracing. La saisie dans SIDEP est obligatoire et conditionne le remboursement.

Un tutoriel, disponible à l’adresse suivante https://frama.link/SI-DEP_PRO précise les modalités de saisie manuelle des résultats des tests antigéniques. Ainsi, si vous ne disposez pas d’une carte CPS, nous vous invitons à vous en procurer une dans les meilleurs délais.
Un compte rendu écrit de résultat sera généré par SIDEP et mentionnera qu’en présence d’un résultat négatif « Votre résultat est « négatif ». Soyez prudent : même si le résultat est négatif, vous pouvez néanmoins être porteur du virus en faible quantité non encore détectable. Vous pouvez donc transmettre le virus à d’autres personnes.
Continuez à respecter scrupuleusement les gestes et mesures barrières pour ne pas mettre en danger votre entourage et notamment les personnes les plus vulnérables ».
Dans le cas exceptionnel d’un problème de saisie dans SIDEP, les résultats positifs à des tests antigéniques devront être communiqués aux services médicaux des CPAM par messagerie sécurisée de préférence ou, à défaut, par téléphone (09 74 75 76 78 de 8h30 à 17h30 du Lundi au Dimanche), pour saisie d’une fiche “patient 0” dans Contact Covid.
Les médecins, pharmaciens et infirmiers sont fortement incités à saisir la fiche « P0 » dans contact-covid et à réaliser le contact-tracing (a minima l’identification des personnes contact du foyer) : un message de l’Assurance maladie, via Osmose, viendra préciser la portée de cette incitation.

S’agissant de l’approvisionnement en tests antigéniques, les pharmacies d’officine peuvent s’approvisionner en tests antigéniques, directement auprès des centrales d’achat ou des grossistes répartiteurs, parmi ceux figurant au sein de la liste publiée sur le site du ministère. La liste des dispositifs de tests antigéniques répondant aux critères de l’arrêté du 10 juillet 2020 est publiée et mise à jour quotidiennement sur le site du ministère.

Les médecins et infirmiers s’approvisionneront auprès de leur pharmacie d’officine sans avance de frais ; les pharmaciens factureront directement à l’Assurance maladie cette délivrance en mentionnant les coordonnées du professionnel ayant reçu cette dotation. Les médecins doivent présenter aux pharmaciens leur carte CPS ainsi que vitale ou leur NIR. La délivrance des tests doit se faire sans déconditionnement dans les limites quotidiennes suivantes : une boîte par professionnel et par jour lorsque la boite contient plus de 15 tests et 2 boites si elle en contient moins de 15.
Les ARS n’ont pas de rôle à jouer dans l’approvisionnement de ces acteurs en tests. L’ensemble de ces professionnels sont par ailleurs autonomes pour l’achat des EPI.

Vous trouverez le message, ainsi que l’intégralité des annexes et schémas récapitulatifs en suivant le lien ci-dessous :
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dgs_urgent_57_tests_antigeniques.pdf

Katia Julienne 
Directrice générale de l’offre de soins

Pr. Jérôme Salomon
Directeur Général de la Santé

Tests antigéniques et déontologie
Message du Président du CROP Paca-Corse,
Dr Stéphane PICHON

Je tiens à vous rappeler que les tests covid antigéniques sont remboursés par la sécurité sociale et à ce titre,
aucune publicité ne peut être faite pour solliciter la clientèle.
Pour rappel :
Dans l’officine, seul les pharmaciens titulaires, adjoints, préparateurs et étudiants peuvent effectuer les tests antigéniques.

Conformément aux dispositions de l’Article R. 4235-24 du Code de Déontologie :
Il est interdit au pharmacien de mettre ses locaux à la disposition de tiers à quelque titre que ce soit, onéreux ou gratuit, en tout ou partie, pour l’exercice de toute autre profession. Seules les activités réglementairement prévues dans ces locaux et celles exercées à l’initiative des autorités de santé sont autorisées.

Les infirmiers n’ont ainsi pas le droit de pratiquer des tests antigéniques dans vos officines et vous ne pouvez pas sous-louer leurs activités de dépistages dans ou hors de votre officine.

La conférence OCTOBRE ROSE, qui a eu lieu à Sainte-Catherine Mardi 13 Octobre, de 19h30 à 21h, est maintenant disponible sur notre chaîne YouTube et notre page Facebook.
Une première pour Sainte-Catherine où 8 experts de Sainte-Catherine et des autres établissements de santé / organismes, ont informé le grand public et répondu aux questions en direct.
Plus de 110 personnes ont suivi la conférence et beaucoup ont envoyé des messages d’encouragement et même d’amour pour les médecins, les soignants, les établissements de santé.

Dernier point de l’ARS sur la COVID

VOIR LE DOCUMENT

Covid-19 : utilisation des TROD antigéniques pour des dépistages de masse

Un arrêté du 15 septembre 2020  autorise l’utilisation de tests rapides nasopharyngés d’orientation diagnostique antigéniques pour des dépistages collectifs de la Covid-19 chez les patients asymptomatiques.

LIRE LA SUITE

Peut-on allaiter en cas de Covid-19 ?

Une femme atteinte de Covid-19 peut-elle allaiter ? Et dans l’affirmative, peut-elle prendre du paracétamol et poursuivre l’allaitement ? Réponses de l’Académie de médecine.

Les mères atteintes d’une forme asymptomatique ou pauci-symptomatique du Covid-19 peuvent-elles continuer à allaiter ? Oui, indique l’Académie de médecine car « les données scientifiques actuelles excluent le passage d’un virus viable et contaminant dans le lait maternel ». Toutefois, cet allaitement devra être réalisé sous certaines conditions. Tout d’abord, l’enfant ne devra pas être en contact sans précautions avec sa mère tant que celle-ci reste contagieuse. Ensuite, lors de l’allaitement, la mère devra porter un masque chirurgical et une blouse, qui seront changés à chaque tétée. Elle se lavera soigneusement les mains et procédera au nettoyage et à la désinfection des mamelons. Elle devra également se désinfecter les mains au gel hydroalcoolique avant de prendre l’enfant, et de nouveau après la tétée.

Autre interrogation : en cas de prise de paracétamol (seul traitement justifié chez une femme qui allaite et atteinte d’une forme asymptomatique ou pauci-symtomatique de Covid-19), la maman doit-elle suspendre l’allaitement ou jeter le lait pendant la durée du traitement ? Pas besoin, relatent les Sages : « Pour une posologie conventionnelle, les concentrations ingérées par l’enfant sont d’environ 0,1 % de la dose ingérée par la mère. Elles ne présentent donc aucun danger et ne nécessitent pas d’interrompre l’allaitement. »

Une autre situation peut se présenter : celle d’une mère, ayant présenté une infection à SARS-CoV-2 au cours du dernier trimestre de la grossesse, qui est guérie au moment de l’accouchement. « Dans ces conditions, elle doit être encouragée à allaiter car les anticorps passent dans le lait maternel et protègent son enfant », recommande l’Académie.

Retour d’expérience COVID_19
Mise en place d’une organisation interprofessionnelle et performante à la Penne sur Huveaune
Pôle Médical et Paramédical Avancé (PMPA)

Lire l’article

Chères Consœurs, Chers Confrères,

Voilà c’est fini… (Comme le chante « Téléphone ») le site internet Gomask, créé dans l’urgence pour faciliter la gestion des masques pour les pharmaciens et les professionnels de santé va s’arrêter, la semaine 28.

Il permettait au pharmacien d’avoir une tache administrative réduite dans la gestion des masques sans enregistrer le n° RPPS, Adeli des autres professionnels de santé.
Il n’avait pas non plus à transmettre le tableau de gestion à la CPAM car le site envoyait directement les tableaux à cet organisme.

Nous avions commencé avec les professionnels de l’urgence afin de faciliter la communication entre eux et nous.

La gestion des masques avec l’inflation d’allocataires, devient très compliquée à gérer au quotidien pour les pharmaciens.

Désormais cette gestion se fera de façon classique c’est-à-dire que les professionnels se déplaceront ou téléphoneront pour avoir des masques en fonction de leur catégorie.
Cette crise nous a permis de collaborer, avec le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins des Bouches-du-Rhône, le Conseil Régional de l’Ordre des Médecins, l’Ordre
des Infirmiers et l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes.
Il était facile de s’inscrire sur ce site et, de réserver et commander des masques.

Je vous passe le nombre d’appels par centaines, de mails, de SMS, que nous avons dû gérer pendant cette crise, mais c’est le rôle des institutions d’être au service de la profession.

Je tenais particulièrement à remercier :
le Docteur Marie Dominique Metras – Présidente du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins des Bouches-du-Rhône ;
le Docteur Pierre Jouan -Président du Conseil Régional de l’Ordre des médecins ;
Surtout, le Docteur Arnaud Deveze, Conseiller Ordinal du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins des Bouches-du-Rhône, pour son implication sans faille, permanente, jour et nuit, pour que ce site fonctionne parfaitement.
Je remercie aussi :
Johanna MABILLE de la CNAM – elle nous a fourni tous les codes des
professionnels permettant de faire le lien entre Gomask et la CPAM.

Mes remerciements vont aussi à nos confrères pharmaciens de l’ARS qui, ne fabriquent
pas les masques, et qui sont comme nous, gestionnaires des stocks qui du reste ne sont pas passés par les ARS, mais venaient directement de Santé Publique France.
Je remercie particulièrement le Docteur Laurent Peillard et tous les pharmaciens de son service.

Je remercie aussi :
Le Docteur Jean Christophe Decaroli avec son réservoir d’idées (think tank),
My MedicalBox, qui a fait le lien avec l’Ordre des médecins .
Le Conseil de l’Ordre est en relation avec Monsieur Raymond Auphan et
Cedric Carvin de la société Hcube, créateur et organisateur du
site Gomask : je tenais à les remercier pour leur réactivité et leur
créativité tout au long de cette crise.

Merci aussi :
A nos confrères des syndicats pharmaceutiques de PACA et de Corse
Aux URPS Pharmaciens qui ont joué le jeu de la collaboration
entre toutes nos institutions, ce qui dans nos dans notre région PACA
Corse a permis d’être efficace.

Enfin je remercie aussi tout particulièrement mon fidèle collaborateur et secrétaire
Fabrice Galvez qui n’a cessé de vous renseigner et de vous guider pour créer des comptes, rentrer des stocks, bref à utiliser Gomask, application qui d’ailleurs, a été dupliquée dans la région Occitanie.

Pour votre information Gomask Hcube a coûté à chaque pharmacien de la région PACA
Corse 1,50 € soit 2000 € pour que le site soit propriété de l’Ordre des Pharmaciens et des Médecins et 1000 € d’hotline. Pendant la période où les allocataires n’ont cessé de croître.

L’ARS PACA a financé à hauteur de 6000 € toutes les évolutions quotidiennes et une ligne support 24/24 pendant quasiment trois mois en lien avec les directives de la DGS.

Désormais, Gomask étant fermé, la délivrance des masques aux professionnels se fera de manière classique. Quant à la réservation, elle se fera soit au téléphone soit en présentiel.
On se rendra peut être compte de l’utilité de ce système qu’on a parfois décrié.

Le CROP n’ayant plus la main sur la dispensation des masques, vous suivrez les directives de la DGS.

Chères Consoeurs, Chers Confrères, je vous remercie de tout le travail que vous avez fourni pendant cette crise, de votre présence sur le terrain en première ligne, période durant laquelle nous avons subi beaucoup de pression, et dont nous sommes sortis épuisés.

N’attendez des remerciements que de vous-mêmes, et de vos conseillers, et de moi même qui sommes fiers de vous.

Le Président du CROP Paca-Corse,
Dr Stéphane PICHON

De nouveaux supports de communication relatifs au Covid-19 sont disponibles ici : Supports de communication sur Coronavirus de Santé publique France. Merci de nous aider à les diffuser le plus largement.

Vous trouverez sous le lien :

  • une affiche « Que faire dès les premiers signes » sur la conduite à tenir en cas de signe de la maladie déclinée en 4 formats (en pdf et en png)
  • une vidéo pédagogique « Bien utiliser son masque » qui explique quand et comment mettre et retirer son masque, comment le transporter et le jeter après usage ou s’il est en tissus comment le laver (en .mov, .mp4 et .srt)

Voici les liens de téléchargement :

https://partage.santepubliquefrance.fr/public/folder/gy-UH2u7M02bkD9AeRnNgA/Vid%C3%A9o%20Masques%20mode%20d’emploi%2026.05.2020

L’Académie nationale de médecine (ANM) appelle à s’intéresser au statut vitaminique D des patients atteints de Covid-19, et à leur apporter une supplémentation.
La vitamine D conseillée par l’Académie pour les malades du Covid
La vitamine D conseillée par l’Académie pour les malades du Covid
Crédit photo : Phanie

« La vitamine D ne peut être considérée comme un traitement préventif ou curatif de l’infection due au SARS-CoV-2 ; mais en atténuant la tempête inflammatoire et ses conséquences, elle pourrait être considérée comme un adjuvant à toute forme de thérapie », indique l’Académie de médecine dans un communiqué.

L’Académie rappelle en effet que cette prohormone synthétisée dans le derme sous l’effet des ultraviolets, puis transportée dans le foie et le rein où elle est transformée en hormone active, n’est pas seulement responsable de l’absorption intestinale du calcium et de la santé osseuse. Elle a aussi des effets non classiques comme la modulation du fonctionnement du système immunitaire par stimulation des macrophages et des cellules dendritiques. Elle jouerait ainsi un rôle dans la régulation et la suppression de la réponse inflammatoire cytokinique à l’origine du syndrome de détresse respiratoire aiguë qui caractérise les formes sévères de Covid-19.

L’Académie de médecine réitère donc sa recommandation d’assurer une supplémentation vitaminique D dans la population française, sujet à laquelle elle a déjà consacré un rapport en 2012. Elle rappelle notamment que l’administration de vitamine D par voie orale est une mesure simple, peu coûteuse et remboursée par l’assurance-maladie.

Pour des patients de plus de 60 ans atteints de Covid-19, l’Académie recommande de doser rapidement le taux de vitamine D sérique (c’est-à-dire la 25 OHD), et d’administrer, en cas de carence, une dose de charge de 50 000 à 100 000 UI qui pourrait contribuer à limiter les complications respiratoires. Pour les personnes âgées de moins de 60 ans, elle conseille d’apporter, dès confirmation du diagnostic de Covid-19, une supplémentation en vitamine D de 800 à 1 000 UI/jour.

Cet avis et ses 7 recommandations ont été remis à M. Olivier VÉRAN, Ministre des Solidarités et de la Santé, le 3 avril 2020

Voir le document

Cher confrère, Chère consoeur,

Dans la situation actuelle d’épidémie de covid-19, il est difficile pour les patients de se déplacer pour venir chercher leur traitement habituel à la rétrocession hospitalière (Rétrocession APHM Hôpital Conception, Pharmacie centrale).

Dès le lundi 30 mars 2020, il sera possible pour la Rétrocession de l’AP-HM de faire parvenir leur traitement dans votre officine, via les grossistes répartiteurs, afin de limiter leurs déplacements, permettre la poursuite de leur traitement et garantir la continuité pharmaceutique (Arrêté publié au Journal officiel du 24 mars 2020).

Les patients sont informés de cette possibilité via communiqués de presse et réseaux sociaux et sont invités à se rapprocher de vous pour en bénéficier. Le circuit que nous avons défini est très simple et peu impactant sur votre activité déjà chargée.

Vous trouverez les documents et modalités pratiques en documents téléchargeables sur notre site internet :

http://fr.ap-hm.fr/service/retrocession-hopital-conception

La liste des médicaments éligibles est consultable sur le site internet et sera actualisée régulièrement. Les médicaments en double circuit ville/hôpital ne font pas partie de ce circuit. À l’heure actuelle, les stupéfiants et les produits faisant appel à la chaîne du froid ne sont également pas concernés par ce dispositif.

Vous pouvez nous contacter dès à présent au 04.91.38.39.35 pour plus de renseignements. N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques et suggestions pour améliorer le dispositif.

Bien confraternellement,

Dr Albert Darque, Dr Philippe Monges Rétrocession AP-HM

Dans le cadre de l’épidémie de coronavirus et compte-tenu de son développement très rapide au sein de la population, les soignants en charge des soins palliatifs vont être sollicités pour gérer des situations de soins palliatifs « aigues » et de fin de vie que ce soit au niveau des services hospitaliers mais également en ville et dans les EHPAD et autres structures d’accueil (SSR, ESMS).

Les recommandations de l’ARS PACA dans ce contexte de crise sont les suivantes :

•  Pour les établissements de santé type MCO, avec pluriactivités sanitaires, disposant d’équipes mobiles de soins palliatifs (EMSP) :

  • Solliciter l’équipe référente en soins palliatifs de votre établissement en première intention,
  • Mettre en place rapidement des « cellules éthiques », afin de pouvoir répondre de façon collégiale à tout questionnement éthique,
  • Il est fortement conseillé que les équipes mobiles de soins palliatifs et les équipes mobiles gériatriques puissent se coordonner dans la réponse à cette crise pour les patients en soins palliatifs,
  • Il est également conseillé de permettre l’accès à une supervision psychologique pour les soignants.

•  Pour les médecins traitants, IDEL, médecins coordonnateurs d’EHPAD, d’ESMS, de SSR, d’HAD, médecins d’établissements de santé ne disposant pas d’EMSP :

  • Solliciter l’équipe référente en soins palliatifs ou le réseau de soins palliatifs de votre filière en première intention,
  • Une hot-line « Soins palliatifs » vient d’être activée au niveau régional avec des numéros d’astreinte par département. L’objectif de ces numéros d’astreintes est de mettre en place un appui téléphonique par des médecins experts en soins palliatifs dans la gestion de soins de confort adaptés aux personnes en fin de vie, dans une large plage horaire, y compris les week-ends. Cette hot-line sera opérationnelle à partir du vendredi 27 mars 2020.

Attention, cette ligne d’appel ne se substitue en aucun cas à la régulation par le centre 15.

Nous vous diffusons également des fiches thérapeutiques qui viennent d’être rédigées par la SFAP pour la prise en charge des dyspnées et des détresses respiratoires aigues des patients COVID-19+.

Ces fiches ont été rédigées au regard de l’expérience du Grand Est et présentent des alternatives thérapeutiques au midazolam (Hypnovel*) dont on connait les limites de disponibilité en ville pour les professionnels hors établissement de santé.

http://www.sfap.org/actualite/outils-et-ressources-soins-palliatifs-et-covid-19

Attention, nous recommandons de prendre l’avis d’experts en soins palliatifs si des thérapeutiques devaient être mises en place car des adaptations posologiques peuvent se discuter au cas par cas, en fonction de l’âge, du poids et des comorbidités du patient.

Vous trouverez ci-joint le tableau d’astreinte qui a été mise en place sur la région PACA.

En fonction de la montée en charge de l’épidémie, ce tableau sera susceptible d’évoluer. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés.

HOT-LINE « SOINS PALLIATIFS » PACA

Couverture

Départementale ou infra-départementale

Numéro d’appel Horaires d’appel Coordonnées mail du service et/ou médecin référent de la hot-line
Alpes de Haute Provence 04 92 30 15 54

7j/7

24h/24

Dr GILARDI Marie-Josée

mjgilardi@ch-digne.fr

Dr MOHAMMADI Youssef

ymohammadi@ch-digne.fr

Equipe Territoriale Soins Palliatifs (ETSP 04)

Hautes Alpes 04 92 40 67 07

7j/7

24h/24

Dr BROCHE Isabelle

USP-EMSP CHICAS 05

Isabelle.BROCHE@chicas-gap.fr

Valerie.amessan@chicas-gap.fr

Alpes Maritimes Est 06 24 34 46 81

Lundi – Vendredi

9h- 18h

WE 9h-13h

Dr TREMELLAT Flora

(USP/EMSP CHU Nice)

Dr BOTTERO (C3S)

tremellat.f@chu-nice.fr

Alpes Maritimes Ouest 04 97 24 82 98

Lundi-Vendredi 8h30-20h

WE : 9h 16h

Première ligne IDE, si besoin orientation sur médecin d’astreinte.

Dr CASINI Isabelle

(USP/ EMSP CH Antibes)

casiniisabelle@gmail.com

Bouches-Du-Rhône 06 21 04 43 31

7j/7

9h/20h

WE : 9h/17h

Première ligne IDE, si besoin orientation sur médecin d’astreinte.

RESP 13 et appui ESMP/USP 13

secr.reseau.psp13@e-santepaca.fr

Var Ouest 04 94 14 52 99

7j/7

24h/24

Dr VALLICCIONI Dominique

EMSP CHITS (groupe SP Var Est)

Dominique.Valliccioni@ch-toulon.fr

Var Est

04 94 60 50 981

06 11 58 36 122

1 de 8h30 à 17h30

2 de 17h30 à 8h30 en semaine et le Week-end

Dr KAZMARECK Willeme

(EMSP CH Draguignan)

Willeme.Kaczmarek@ch-draguignan.fr

Vaucluse 04 32 75 93 53

7j/7

9h-18h

Dr PERINEAU Mireille

(EMSP CH AVIGNON)

MPerineau@ch-avignon.fr

Mesdames, messieurs les médecins coordonnateurs
Dans le contexte de la prise en charge des états dyspnéiques et que l’on peut être amené à rencontrer dans les situations d’infection au COVID-19, il est nécessaire que les médecins coordonnateurs des EHPAD et leurs pharmaciens d’officine dispensateurs (ou pharmaciens de PUI) mettent à jour la  liste qualitative et quantitative de la dotation en médicaments pour besoins urgents et la liste qualitative et quantitative du chariot d’urgence de manière à pouvoir mettre en application les protocoles de la SFAP dans les situations d’urgence. Pour vous aider dans cette démarche nous vous proposons en annexe une liste qualitative des produits utiles. Les quantités peuvent être estimées à 3 patients pour trois jours de traitement.
Il s’agit d’anticiper les situations aigües et de permettre aux équipes de pouvoir utiliser les médicaments de la dotation pour besoins urgents en attente de la dispensation des médicaments utilisés à partir d’une prescription nominative par le pharmacien d’officine.

https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus#xtor=SEC-3-GOO-[{adgroup}]-[425080454098]-search-[corona%20virus]

Coronaclic : résumé des conduites cliniques à tenir par le Collège de la Médecine Générale  Voir le site

Repérer et prendre en charge un patient suspect : les documents de référence pour les professionnels de santé disponibles sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé. | Voir le site

• Consulter le point épidémiologique international actualisé sur le site de Santé Publique France. | Voir le site

• Le point sur l’état des connaissances sur la prise en charge des patients par la mission nationale COREB (Coordination Opérationnelle Risque Épidémique et Biologique).Voir le site

✓ Pour recevoir les avertissements sanitaires liés au COVID-19, s’inscrire à la liste de diffusion DGS URGENT | Voir le site

Stratégie de gestion et d’utilisation des masques de protection

Olivier VERAN, ministre des Solidarités et de la Santé, a annoncé la mise en place d’une stratégie de gestion et d’utilisation des masques de protection sur l’ensemble du territoire national. Cette stratégie doit bénéficier prioritairement aux professionnels de santé et s’adaptera aux besoins constatés ainsi qu’à l’évolution de la situation et des disponibilités en masques de protection.

Dès le début du mois, deux opérations nationales de déstockage, à hauteur de 25 millions de masques, ont été réalisés pour répondre aux besoins des établissements de santé de référence, des professionnels de santé de ville, des professionnels du secteur médico-social et des transporteurs sanitaires.

Afin de préserver les ressources en masques de protection dans le cadre de la lutte contre le COVID-19, le Premier ministre a réquisitionné par décret du 3 mars dernier l’ensemble des stocks et production de masques sur le territoire national.

L’utilisation des volumes recensés de masques doit être encadrée afin de répondre avant tout et le mieux possible aux besoins des professionnels de santé, en ville comme en établissement. Elle devra également tenir compte des actions coordonnées par les protections civiles européennes, la Commission européenne ou d’autres institutions de l’Union et des engagements souscrits dans le cadre de la décision 1082/2013/EU et des appels d’offre conjoints organisé par la Commission européenne.

Le Ministre rappelle la priorité nationale : protéger notre système de santé et ses professionnels pour maintenir la prise en charge des patients et la continuité des soins.

C’est pourquoi, après avoir saisi le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) qui a rendu son avis, et après avoir échangé avec les représentants des professionnels de santé, le Ministre a décidé de mettre en place une stratégie de gestion et d’utilisation maîtrisée des masques à l’échelle nationale.

Elle doit bénéficier prioritairement aux professionnels de santé amenés à prendre en charge des patients COVID-19 en ville, à l’hôpital et dans les structures médico-sociales accueillant des personnes fragiles, ainsi qu’aux services d’aide à domicile, pour garantir la continuité de l’accompagnement à domicile des personnes âgées et en situation de handicap.

Elle sera mise en œuvre en fonction des besoins constatés en masques de protection au sein de l’offre de soins et médico-sociale et auprès des autres acteurs.

Le Ministre souligne que la bonne mise en œuvre de cette stratégie repose sur le civisme et la responsabilité individuelle. L’application par tous des gestes barrières demeure la mesure la plus efficace pour freiner la diffusion du virus. Le respect des consignes qui sont données quant à l’usage des masques est également essentiel.

Elle s’applique pour les deux prochaines semaines. Dans deux semaines, les publics concernés et les consignes d’utilisation pourront être adaptés pour tenir compte de l’évolution de la situation et des ressources disponibles.

Consignes d’utilisation des masques à destination des professionnels

Les usages prioritaires des masques par les professionnels concernés

En ville  : Des masques, chirurgicaux ou de norme FFP2 selon la disponibilité de ces derniers, seront mis à la disposition de chaque médecin, infirmier, pharmacien pour couvrir l’amplitude de la journée. Les sages-femmes et préparateurs en pharmacie pourront utiliser des masques chirurgicaux tout au long de la journée. Les chirurgiens-dentistes recevront des masques chirurgicaux leur permettant de gérer les activités prioritaires, étant entendu que les patients cas possibles ou confirmés sont invités à reporter leurs soins dentaires. De même, les masseurs-kinésithérapeutes recevront des masques chirurgicaux pour leur activité de kinésithérapie respiratoire et l’activité indispensable au maintien à domicile notamment.

Pour les EHPAD et les structures médico-sociales accueillant des personnes fragiles en situation de handicap  : Dès l’apparition de symptômes auprès de résidents, les structures devront identifier un secteur dédié pour la prise en charge des patients COVID-19. Au sein de ces secteurs, le personnel aura à sa disposition des masques chirurgicaux.

Pour les services d’aide ou de soins à domicile  : Des masques chirurgicaux seront délivrés afin d’assurer les visites et de maintenir autant que possible les personnes à domicile.

Pour les établissements de santé et les services d’hospitalisation à domicile  : l’ensemble des professionnels de santé dans les services de soins est couvert par des masques chirurgicaux. Les services procédant à des soins critiques / urgents ou des actes invasifs sur la sphère respiratoire bénéficient de masques FFP2 à hauteur de leurs besoins.

Les prestataires de services et distributeurs de matériel bénéficieront de masques chirurgicaux pour assurer les interventions auprès des patients les plus graves comme les malades ventilés.

Les transporteurs sanitaires et les centres de secours recevront des masques chirurgicaux pour les transports de cas possibles ou confirmés.

Afin de protéger les professionnels qui interviennent auprès d’eux en ville, les patients présentant des symptômes d’infection respiratoire et ORL porteront, au cours des soins et des consultations, un masque chirurgical fourni par le professionnel de santé.

La coopération européenne
L’utilisation du matériel réquisitionné tient également compte :

• 1° Des actions coordonnées par les protections civiles européennes, la Commission européenne ou d’autres institutions de l’Union ;

• 2° Des engagements souscrits dans le cadre de la décision 1082/2013/EU du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2013 relative aux menaces transfrontières graves sur la santé et abrogeant la décision n° 2119/98/CE et des appels d’offre conjoints organisé par la Commission européenne.


Le processus de distribution auprès des structures et professionnels concernés

Les établissements de santé seront livrés directement et centraliseront les stocks à destination des EHPAD et des structures médico-sociales concernées.

Les masques à destination des professionnels de santé de ville seront mis à leur disposition dans les officines de ville, via les grossistes-répartiteurs, et leur seront remis sur présentation de leur carte de professionnel de santé (CPS) et de leur numéro au Répertoire Partagé des Professionnels de Santé (RPPS).

En cas de difficultés d’approvisionnement en dehors des zones à forte circulation, les Agences régionales de santé centraliseront les demandes.

Ces modalités, ainsi que le circuit concernant les autres structures et professionnels concernés, seront précisées dans les prochains jours.

Contact presse :
Cabinet d’Olivier VERAN : sec.presse.solidarites-sante@sante.gouv.fr – 01 40 56 60 65

1 Annonce du Président de la République sur la fermeture des écoles

Le Président de la République a annoncé le 12 mars 2020 que « dès lundi et jusqu’à nouvel ordre, les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et universités seront fermés […]. Un service de garde sera mis en place région par région, nous trouverons les bonnes solutions pour qu’en effet, les personnels qui sont indispensables à la gestion de la crise sanitaire puissent faire garder leurs enfants et continuer d’aller au travail pour vous protéger et vous soigner».

2 Liste des catégories des professionnels concernés :

– tout personnel travaillant en établissements de santé publics/privés : hôpitaux, cliniques, SSR, HAD, centres de santé …
– tout personnel travaillant en établissements médico-sociaux pour personnes âgées et personnes handicapées : maisons de retraite, EHPAD, USLD, foyers autonomie, IME, MAS, FAM, SSIAD …
– les professionnels de santé et médico-sociaux de ville : médecins, infirmiers, pharmaciens, sages-femmes, aides-soignants, transporteurs sanitaires, biologistes, auxiliaires de vie pour personnes âgées et handicapées…
– les personnels chargés de la gestion de l’épidémie des agences régionales de santé (ARS) des préfectures et ceux affectés à l’équipe nationale de gestion de la crise.

Cette liste pourra être réévaluée en fonction d’un travail fin d’identification des fonctions indispensables.

3 Modalités de prise en charge des enfants par l’Education nationale :

Le ministère de l’Education nationale accueillera les enfants des professionnels qui n’ont pas d’autre solution de garde scolarisés à l’école maternelle, primaire et au collège dans les lieux de scolarisation habituels.

Ces modalités pourront être adaptées par la suite par les recteurs, en lien avec les ARS, de manière à favoriser la cohérence pédagogique des groupes d’élèves (qui ne devront pas dépasser 8 à 10 élèves par classe).

Cet accueil s’organisera dès lundi 16 mars matin. Les parents concernés devront dans la mesure du possible informer dès le vendredi 13 mars et durant le week-end les directeurs d’école et les principaux de collège de manière à ce que cet accueil soit le mieux préparé possible.

Les parents et les enfants seront accueillis dès lors qu’ils présenteront la carte professionnelle de santé (CPS) ou une fiche de paye avec mention de l’établissement employeur. S’agissant des personnels assurant la gestion de crise dans les ARS, il conviendra de présenter une attestation de l’ARS.

Toute piste complémentaire sur des aides/gardes d’enfants à domicile pourra être envisagée localement sous l’égide des Préfets (ex. plateformes offre/demande).

4 Modalités de prise en charge des enfants de 0 à 3 ans

Les crèches hospitalières restent ouvertes et devront adapter leurs organisations pour fonctionner par petits groupes d’enfants accueillis.

Le contexte lié à la crise du Covid19 engendre de fortes tensions dans l’approvisionnement de masques FFP2 dans le cadre des besoins courants des établissements de santé. Il est rappelé que ce type de masque doit être exclusivement réservé aux personnels, formés, en contact étroit et prolongé dans le cadre notamment de la prise en charge d’actes invasifs (soins de réanimation) des pathologies suivantes : la tuberculose pulmonaire, la rougeole, la varicelle/zona, la lèpre et le Coronavirus Covid-19.

Au regard des éventuels stocks disponibles dont la date de péremption est dépassée présents au sein des structures sanitaires des trois secteurs de l’offre de soins, il est désormais proposé une conduite à tenir afin de permettre l’utilisation de ces derniers.

Pour cela, il convient que les structures sanitaires et professionnels de santé en cabinet détenteurs de stock de masques FFP2 avec une date de péremption dépassée réalisent les tests nécessaires afin de vérifier leur possible utilisation.

Il est précisé qu’avant de mettre en œuvre ces tests, les conditions de conservation des masques doivent avoir été conformes à celles préconisées par l’OMS pour les produits pharmaceutiques et autres fournitures médicales. Les recommandations de l’OMS prévoient un stockage dans des zones sèches et bien ventilées avec une température comprise entre 15 et 25 °C.

Les tests préconisés aisément réalisables sont les suivants :

  • Vérification de l’intégrité des conditionnements par contrôle visuel;
  • Vérification de l’apparence (couleur d’origine) du masque par contrôle visuel ;
  • Vérification de la solidité des élastiques et de la barrette nasale de maintien du masque ;
  • Essai d’ajustement du masque sur le visage.

Pour les établissements de santé, afin de réaliser ces tests, les directions des structures sanitaires favoriseront leurs ressources internes, comme les laboratoires de contrôles pharmaceutiques en lien avec leur service d’assurance qualité.

Pour les professionnels de santé libéraux, une expertise pharmaceutique de proximité peut être le cas échéant sollicitée.

Toutefois, à la différence des masques FFP2 avec un statut d’appareil de protection respiratoire, la conduite à tenir pour l’utilisation de masques chirurgicaux doit prendre en compte les exigences de la norme relative à ces dispositifs médicaux sur la propreté microbiologique des masques.

Aussi, sous réserve des conditions de stockage adaptées, des lots avec un délai de dépassement de la date de péremption inférieure à 6 mois peuvent être mobilisés, sous réserve de :

  • Vérifier l’intégrité des conditionnements;
  • Vérifier l’apparence (couleur d’origine) du masque;
  • Vérification de la solidité des élastiques ;
  • Les réserver aux professionnels de santé et soignants asymptomatiques lors de consultations en milieu hospitalier ou ambulatoire. Pour information, ces masques ne peuvent pas être utilisés chez les patients symptomatiques.

L’utilisation d’un masque chirurgical avec un délai de dépassement de la date de péremption supérieure à 6 mois n’est pas possible.

Nous vous demandons de vous assurer de la mise en œuvre de ces mesures

L’Agence Régionale de Santé Provence Alpes Côte d’Azur souhaite vous apporter des informations dans le cadre de la réponse sanitaire en phase épidémique du COVID-19.

 Une note sur plusieurs thèmes :

Mesures d’adaptation de l’implication de la médecine de ville dans la réponse à la crise sanitaire
Informations sur les masques de protection
Rappel des recommandations à suivre pour la population
Pour accéder à une information actualisée sur le COVID-19

A télécharger  

 Orientations pour l’organisation des cabinets de ville en phase épidémique – annexe 1
 Lignes directrices de la (télé)consultation et de l’interrogatoire d’un patient « cas possible » présentant une infection respiratoire en médecine générale dans un contexte d’épidémie à COVID-19 – annexe 2
 Questionnaire initial type pour un patient COVID-19 en (télé)consultation pour orientation : aide au diagnostic et à la prise de décision d’orientation (domicile ou hospitalisation) – tableau 1
 Lignes directrices de la (télé)consultation et de l’interrogatoire d’un patient »cas possible » présentant une infection respiratoire en médecine générale dans un contexte d’épidémie à COVID-19 – tableau 2
 Affiche : Que faire face aux premiers signes ?
 Affiche : Que faire si la maladie s’aggrave ?
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