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 Cher. e.s Confrères, Cher e.s ami.e.s, 

La Haute Autorité de Santé indique qu’il faut un « juste enchainement et au bon moment des différentes compétences professionnelles liées directement ou indirectement aux soins » pour que les malades chroniques, polymédiqués, âgés, en situation complexe… aient une prise en charge de qualité, sécurisée et efficiente. Cela demande effectivement de conjuguer exercice coordonné, maîtrise des points critiques dans le parcours du patient et l’implication des patients ou de leurs aidants dans leurs prises en charge. 

Le pharmacien d’officine, au coeur des parcours, rend de nombreux services et réalise de nombreux actes qui ne sont pas valorisés ni reconnus car ils ne laissent aucune (ou très peu) de traces écrites et ne font pas l’objet de publications par les tutelles (comme les recommandations par exemple de nos confères médecins). 

Un dispositif, présent depuis 2009 dans le Code de la Santé Publique, « le Pharmacien correspondant » souffre également de ce manque de visibilité. On dit qu’il peut renouveler des lignes de traitements …, qu’il peut participer à des protocoles de coopération… 

La loi est là qui le permet, les besoins sur le terrain sont là qui le réclament (déserts médicaux, accès aux soins non programmés…) et pourtant, QUI EST PHARMACIEN CORRESPONDANT parmi les lecteurs de ce billet ? 

Le bureau de l’URPS, les pharmaciens experts vont tenter, avec l’aide de la Société Française de Pharmacie Clinique de répondre au manque de lisibilité de ce que doit faire ce presque fantôme à qui nous allons tenter de donner vie… Comme nous l’avons fait pour les Interventions Pharmaceutiques, que désormais vous pouvez tracer grâce à l’outil ACT-IP. 

Le pharmacien correspondant est l’opportunité pour nous de faire évoluer nos métiers et de nous inscrire dans le parcours interprofessionnel des patients comme l’ont fait les infirmières avec les Infirmières de Pratiques Avancées, mais aussi avec le dispositif promu par l’Association Asalée (Action de Santé Libérale en Équipe). 

Nous allons tester dès ce deuxième trimestre : 

  1. a) Un parcours pharmaceutique pour le patient atteint d’HTA. Ces patients qui parfois n’ont qu’un seul médicament, qui sont « stables » et qui nous sollicitent souvent pour des « avances » car l’attente est trop longue chez le médecin…. Nous proposerons de « baliser » le rôle du Pharmacien Correspondant. 
  2. b) Les protocoles cystite 

Dans les deux cas vous aurez des outils, une méthode et une formation. 

Reste certainement à résoudre la question des rémunérations, pour ne pas mettre en péril les petites et moyennes officines qui maillent le territoire et conserver cet accès direct à un professionnel de santé sans rendez-vous. 

En effet à ce jour les rémunérations du Pharmacien Correspondant, du pharmacien clinicien officinal ne sont pas suffisamment synchrones avec les actes et les soins prodigués ce qui pénalise les entreprises officinales. Dans le cas des protocoles, il faut soumettre la demande de paiement à la coordination de la CPTS qui déjà débordée par les « projets » à mener dans le cadre des Accords Conventionnels Interprofessionnels (ACI) est déjà bien occupée, dans le cadre du pharmacien correspondant, depuis la dernière convention, il faut, en plus d’obtenir l’accord du patient, informer le médecin (et qu’il accepte de notifier sur l’ordonnance la possibilité du renouvellement …) que notre pharmacien correspondant soit en « zone prioritaire »… 

Si les URPS ne sont pas là pour prendre un quelconque parti syndical, elles ne peuvent fermer les yeux sur la question de rémunérer une entreprise pour les actes qu’elle effectue. Quels artisans, quelle profession, produit un bien et/ou un service et accepte de n’avoir pas de paiement immédiat pour le temps passé ? avec des salariés à rémunérer et des échéances qui courent … 

Ce trimestre sera donc consacré par le bureau et les élus pour travailler dans ces deux directions : 

– Donner un cadre à l’action 

– Expérimenter des modes de rémunération nouveaux. 

Nous souhaiterions d’ores et déjà identifier parmi les officines de PACA celles qui sont en CPTS et celles qui ne le sont pas. 

Merci de répondre au sondage très bref ci-dessous

Pour le Bureau et les Pharmaciens Experts de l’URPS
Dr Félicia Ferrera Bibas
Présidente 

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